Quand on pense aux troubles du comportement alimentaire (TCA), beaucoup imaginent encore un corps très maigre, des repas sautés, ou une personne qui refuse de manger. Pourtant, la grande majorité des personnes souffrant d’un TCA n’en ont pas les “signes visibles” classiques. Cela peut entretenir un profond sentiment d’incompréhension et retarder l’accès à un accompagnement.
À la Clinique A Psychologie, nous rencontrons chaque semaine des personnes qui vivent une détresse réelle, sans que leur entourage — ou même des professionnels — ne s’en soient rendu compte. Pourquoi ? Parce que les TCA ne se résument pas à une apparence physique.
Contrairement à certaines idées reçues, les TCA peuvent se manifester à tous les poids, à tous les âges et chez toutes les morphologies. Une personne peut :
Il est donc tout à fait possible — et même courant — de souffrir d’un TCA sans que cela ne se voie.
Voici quelques exemples de comportements ou de pensées fréquents chez les personnes concernées, mais souvent invisibles pour l’extérieur :
Ces symptômes sont bien réels, même s’ils ne modifient pas (ou peu) le corps. Et c’est précisément ce qui rend certains TCA plus difficiles à repérer.
Dans le DSM-5, il existe une catégorie appelée troubles de l’alimentation non spécifiés (TANES ou OSFED en anglais), qui désigne des personnes présentant tous les symptômes d’un trouble alimentaire — mais sans remplir tous les critères stricts d’un diagnostic comme l’anorexie ou la boulimie.
Cela concerne de nombreuses personnes qui :
Le fait de ne pas “rentrer dans la case” d’un trouble classique ne rend pas la souffrance moins légitime.
Parce que l’invisibilité d’un trouble alimentaire peut :
Trop de personnes attendent d’être “vraiment en détresse” ou d’avoir perdu du poids de manière drastique pour consulter. En réalité, plus on agit tôt, plus le chemin de rétablissement est accessible.
À la Clinique A Psychologie, nous accueillons toutes les formes de troubles alimentaires, visibles ou non, diagnostiqués ou non.
Parce que ce n’est pas la forme du corps qui parle, mais ce que vous vivez à l’intérieur.